Répertoire de projets

Ce projet se réalise dans le contexte de la stratégie sanitaire qui vise une réduction de l'emploi de substances chimiques. Il vise le développement et la réalisation de projets de transfert technologique pour favoriser la transition de bleuetières conventionnelles vers le biologique; en s'assurant du transfert de connaissances, en documentant les impacts sur la productivité et le suivi de l'utilisation d'herbicides et en élaborant un cahier de charge. 

Ces projets comprennent :

• la construction de structures d'accueil;
• l'ameublement et aménagement de structure de repos;
• l'aménagement d'emplacements de camping;
• l'amélioration et l'ajout d'infrastructures;
• la construction d'un camp forestier d'Antan;
• la construction de structures touristiques.

Plusieurs projets ont été réalisés dans le cadre de la mise en place de ce nouveau mode d'exploitation et d'aménagement des forêts, parmi lesquels un plan d'aménagement pour la forêt habitée, un plan de gestion de l'eau, un plan de gestion du bois de chauffage, un portrait forestier de la forêt habitée (cartographie), une mise à jour du plan multiressource, un inventaire multiressource, de même que divers travaux sylvicoles.

Ces projets ont été financés par le Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier - Volet II et comprennent :

• la réfaction de pentes de ski alpin;
• l'aménagement de stationnements et de haltes routières;
• l'aménagement d'arboretum avec des arbres fruitiers;
• la construction de vitrines sur le bois;
• l'aménagement d'un pavillon de la culture;
• l'aménagement d'une yourte;
• l'aménagement de champs de tir;
• la restauration anciens moulins;
• l'harmonisation des usagers.

Au Québec, la conservation de la diversité biologique est l'un des six critères d'aménagement durable des forêts, inscrit dans la disposition préliminaire de la Loi sur les forêts. Cette loi permet de classer certains territoires du domaine de l'État présentant des caractéristiques particulières, en tant qu'écosystèmes forestiers exceptionnels. Les territoires forestiers communautaires de la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean sont inclus dans les limites de trois domaines bioclimatiques : la sapinière à bouleau blanc, la sapinière à bouleau jaune et la pessière à mousse. Cette situation implique la présence d'essences et de groupements de végétaux considérés au nord de leur aire de distribution habituelle, à l'intérieur de niches écologiques qui leurs sont particulièrement favorables. Les principaux groupements considérés sont les érablières à sucre, les bétulaies jaunes, les cédrières, les frênaies, les ormaies, les érablières rouges et les pinèdes blanches ou rouges. Dans un contexte d'aménagement forestier durable et de certification des territoires forestiers, les communautés partenaires doivent maintenir et mettre en valeur la diversité biologique du territoire. Ce projet vise ainsi le développement d'une méthodologie d'identification des peuplements forestiers d'intérêt considérant la documentation des communautés et des partenaires. Il permettra également de créer un répertoire et une description des peuplements d'intérêts se trouvant à l'intérieur de la forêt modèle (Base de données transmise à l'expertise collective). Finalement, le projet permettra l'élaboration d'une description des lignes directrices de protection et mise en valeur.

La plantation est une méthode de régénération artificielle très utilisée au Québec mais peu de données sont disponibles en forêt boréale pour quantifier le gain de volume et la qualité du bois issus de celle-ci. Dans un contexte d'aménagement forestier durable, il est essentiel de prévoir le rendement à long terme des plantations afin de connaître leurs impacts sur la possibilité forestière. Le rendement soutenu doit intégrer les notions de qualité du bois afin de répondre aux nombreuses observations sur la malformation des tiges dans les plantations en forêt boréale. Afin de s'assurer d'un approvisionnement futur en bois en terme de qualité et de volume, il est primordial de mettre sur pied une étude détaillée sur la qualité du bois en plantations. L'objectif général de ce projet est d'évaluer la qualité du bois et de modéliser l'accroissement radial dans les plantations d'épinette noire et de pin gris en forêt boréale. Les objectifs spécifiques sont les suivants : 1. Évaluer les déformations des tiges dans chaque plantation et l'implication possible du système racinaire; 2. Évaluer la qualité du bois de ces tiges par la mesure de plusieurs paramètres spécifiques à ce champ sur 5 arbres dominants; 3. Établir l'indice de qualité de station (IQS) par plantation en mesurant l'accroissement annuel en hauteur et en volume sur 5 arbres dominants (croissance internodale annuelle); 4. Calculer le bénéfice entre les arbres issus de la plantation versus ceux des peuplements issus de feu en intégrant les données sur l'IQS et ceux sur la qualité du bois. La faible densité des jeunes plantations devrait se traduire par une instabilité des plants. Cela entraînerait un déséquilibre des arbres qui se traduirait par la formation de bois de compression. Les cernes de croissance plus large dans les plantations se traduiront par une diminution de la qualité du bois entraînant une diminution de la résistance mécanique du bois. La croissance des tiges devrait être plus élevé en plantation qu'en peuplement régénéré naturellement après feu. La différence des chiffres entre la croissance en volume en plantation et en peuplement naturel en forêt boréale ainsi que les paramètres de la qualité des tiges serviront de base pour attribuer un prix de revient au volume de bois produit en plantation. Ces calculs favoriseront l'estimation de la rentabilité, du cycle de rotation et des possibilités de valorisation de ce bois. Ce projet documentera l'effet positif d'un traitement de plantation sur la qualité du bois et sa productivité en forêt boréale en comparaison avec des peuplements régénérés après feu. L'étude évaluera la présence des déformations des tiges et quantifiera le bois de compression dans les plantations. Elle fournira des informations supplémentaires sur la qualité du bois tout le long de la tige en fonction de plusieurs paramètres. Ces données contribueront à l'estimation de la valeur marchande du bois produit en plantation en forêt boréale.

Le Ministère du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a produit une analyse de carence et élaboré plusieurs scénarios de création d'aires protégées représentatives afin de supporter les travaux de la Table régionale d'analyse de carence en aire protégée (TRACA) et contribuer à l'atteinte du 12% d'aires protégées.

Ce projet est issu d'une démarche collective ayant impliqué toutes les communautés du Domaine-du-Roy et celle de Mashteuiatsh. Dans chacune d'entre elles, une fresque fut réalisée et inaugurée en 2013, année du 175e anniversaire de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La présente recension de la documentation traitant des paysages du Saguenay-Lac-Saint-Jean couvre un large éventail de domaines et compte plus de 300 références différentes. Elle rassemble l'essentiel des documents pertinents à l'égard des paysages régionaux.  La recension de la documentation est précédée d'une description évaluative visant à en faire ressortir les caractéristiques générales ainsi que les particularités propres à chacune des sections où sont regroupées les références liées aux principales composantes des paysages. À la suite de cette évaluation, les documents sont rassemblés en trois sections distinctes. La première comprend les documents liés aux composantes physiques des paysages tandis que la seconde englobe les documents liés à ses composantes culturelles. La troisième et dernière section regroupe les documents liés directement aux paysages du Saguenay-Lac-Saint-Jean.  La dernière partie propose une synthèse sur l'état des connaissances actuelles. Celle-ci présente une vue d'ensemble de la documentation ainsi qu'une démarche permettant de se doter d'outils d'analyse qui offriraient une meilleure appréciation des paysages du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

PCI industries, Eco-Bois, Kisis Industries, Ohlin Thermotech sont quatre entreprises engagées dans le développement de produits utilisant la technologie de la thermotorréfaction du bois. Le 13 juin 2006, une rencontre entre ces entreprises et les chercheurs de l'Université du Québec à Chicoutimi, de Forintek et les représentants de l'industrie régionale a eu lieu. Lors de cette rencontre, le positionnements de chacune des entreprises a été évaluées selon 7 axes prioritaires dans les étapes de production du bois traité à haute température.

• Contrôle/prévision des caractéristiques et le la qualité des produits
• Développement de données de références intégrant le type d'essence et les caractéristiques de la pièce de bois pour l'utilisation en usine
• Protection et durabilité des produits
• Efficacité énergétique des usines
• Connaissances et valorisation des rejets gazeux, liquides et solides des procédés
• Aptitudes du bois traité à haute température pour l'usinage
• Développement d'une norme de qualité 

Des objectifs ont été définis pour orienter les recherches dans chacun de ses axes.

La dynamique et la croissance des forêts situées entre les 51 et 52e parallèles sont peu connues. Un projet précédent a montré que la croissance des peuplements équiennes de moins de 120 ans était comparable à celle des peuplements situés au niveau du 50e parallèle et a expliqué la croissance lente des populations inéquiennes âgées. Les tiges dominantes échantillonnées dans ces derniers avaient, en fait, été opprimées une bonne partie de leur vie. Elle ont été nommées les pseudo-dominants. Le présent projet fait suite à cette recherche exploratoire. Les objectifs sont les suivants : 1. Évaluer le potentiel de croissance des peuplements entre les 51e et 52e parallèles dans la région 02 en utilisant les peuplements entre 80 et 120 ans qui possèdent encore de vrais dominants. 2. Comparer cette croissance avec celle des tiges dominantes dans les peuplements mésiques de la pessière à mousses entre les 49e et 51e parallèles. 3. Établir une méthodologie pour estimer le potentiel de croissance des peuplements âgés à l'aide de la croissance des pseudo-dominants. 4. Déterminer les causes de l'ouverture du milieu ayant permis la reprise de croissance des pseudodominants. 5. Mettre au point un modèle conceptuel de la croissance des pessières nordiques. Les résultats attendus sont que les peuplements situés dans le secteur nord présentent un potentiel de croissance comparable à celui des peuplements du secteur sud. Le potentiel de croissance des peuplements âgés tel que défini par le taux d'accroissement suite à la reprise de croissance chez les pseudo-dominants devrait donner des résultats semblables à ceux obtenus à l'aide des vrais dominants provenant des peuplements plus jeunes. Les reprises de croissance dans les vieux peuplements seraient causées par des facteurs agissant à moyenne et grande échelle comme des feux partiels, des chablis ou des épidémies d'insecte comme la tbe. Nous croyons que l'utilisation de variables simples et faciles à prendre sur le terrain comme la dimension du houppier donneront des résultats satisfaisants pour prédire la croissance. Ce projet permettra de préciser davantage la dynamique et de caractériser la croissance des peuplements mésiques d'épinette noire situés entre les 51e et 52e parallèles. Ces résultats permettront de prendre des décisions plus éclairées dans un contexte d'aménagement durable. La méthode pour établir le potentiel réel de croissance des peuplements à l'aide des tiges opprimées permettra de déterminer le rendement d'une bonne partie du territoire. Enfin, la réalisation d'un modèle de croissance des peuplements nordiques d'épinette noire permettra une prévision réaliste de la croissance selon leur densité.

La sève de bouleau est exploitée commercialement depuis une cinquantaine d'année en Alaska, principalement sous la forme de sirop de bouleau. Un produit qui vaut près de 100 $/litre et une offre qui ne suffit pas à la demande. Cette ressource méconnu et toujours sous-exploitée commercialement offre un potentiel de diversification économique et de création d'emploi. Les expériences menées permettront également de développer une expertise locale de transformation pour ce produit haut de gamme. Par ailleurs, plusieurs autres avenus de commercialisation existent car le bouleau fait partie de plusieurs produits santé ou boissons énergétiques qui sont commercialisées en Europe et ailleurs dans le monde. Le sirop de bouleau est un produit encore méconnu dans la région. Étant donné que cette essence est largement répandue au sud de Forêt modèle du Lac-Saint-Jean, le projet vérifiera la possibilité de récolter un volume de sève de bouleau et de le transformer. Le projet se divise en trois phases. Lors de la première phase (2008-2009), la planification terrain des travaux et l'achat de matériel (bouilloire, osmose inversée, chaudières chalumeaux…) sera réalisée. La visite des lieux de transformation a permis de cibler précisément les besoins opérationnels pour assurer l'efficacité de l'opération. 800 arbres ont été ciblés pour être entaillés afin de récolter la sève et la transformer en avril 2009. Plus précisément, cette seconde phase consiste en l'extraction et la transformation de la sève de bouleau (2009-2010). L'eau de bouleau sera transportée et évaporée avant d'être transformée à l'aide de concentrateur par osmose. La fabrication du produit pourrait amener d'autre projet comme la fabrication de produit haut de gamme (ex. truite fumée au sirop de bouleau).

Ce projet a permis le redémarrage du site touristique Lac-à-Jim, la mise à niveau des installations et la mise en place d'un fonds de roulement. Une première section de quai flottant a été aménagée pour accueillir un chalet flottant, les quais existants ont té réparés et trois embarcations à moteurs ont été achetées. 

La culture des pommes de terre fait face à plusieurs problèmes phytosanitaires tels les mauvaises herbes, les insectes et les maladies. La grande majorité des entreprises de production de pommes de terre a recours aux pesticides afin de prévenir les problèmes, de les supprimer ou de les réprimer. Or, l'emploi de pesticides présente des risques de contamination de l'eau comme le démontrent les concentrations de pesticides détectées dans l'eau souterraine et l'eau de surface lors de différentes études réalisées par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Dans ce contexte, il devient essentiel d'identifier et de mettre en place différentes solutions pour réduire la quantité de pesticides utilisée, ou encore réduire les risques associés à leur utilisation. Une revue de littérature a produit une synthèse de la problématique de la contamination de l'eau souterraine et de l'eau de surface au Québec, et plusieurs solutions pouvant réduire les risques de contamination de l'eau par les pesticides ont été documentées, en lien avec les principaux ennemis de la culture. Les freins à l'adoption des solutions y sont discutés. Un plan d'action est proposé à la fin de la revue de littérature et suggère des recommandations aux intervenants du secteur de la pomme de terre. Les actions proposées sont classées selon quatre principaux enjeux soit : 1) l'éducation, la formation et la sensibilisation; 2) l'adoption de méthodes pour réduire la contamination; 3) la gestion du risque; 4) la recherche, le développement et le transfert technologique. (source : rapport du projet Agrinova)