Répertoire de projets

Plusieurs personnes et groupes d'intérêt affirment que la forêt va disparaître si elle continue d'être coupée comme elle l'est maintenant. Dans le cadre d'un documentaire éclairant sur le sujet, le vice-président de l'Institut économique de Montréal, M. Jasmin Guénette, est allé interviewer des gens qui côtoient la forêt au quotidien et voir sur le terrain la situation réelle de la forêt afin de mesurer l'impact des coupes sur la biodiversité.

En visionnant le documentaire on apprend que la forêt, en tant que ressource qui se régénère, peut être coupée et remise en production sans pour autant menacer son existence. D'ailleurs, les arbres trop vieux en viendraient à dépérir s'ils n'étaient pas récoltés. Conserver pour conserver ne sert à personne, pas même aux animaux qui ont besoin de forêts à différents stades de maturité pour s'alimenter.

Ce travail préliminaire vise à documenter différents termes et concepts qui devraient permettre de prendre des décisions d'aménagement forestier les plus pertinentes possible par rapport aux préoccupations sociales contemporaines en lien avec l'utilisation des espaces naturels par les humains pour assurer leur développement. Cette recherche bibliographique n'a pas pour but de répondre à la question de savoir à quoi devrait ressembler une forêt souhaitée, mais de baliser le chemin qui permettra aux acteurs impliqués ou intéressés par l'aménagement forestier d'y répondre ensemble de manière plus complexe, plus consciente et plus responsable.

Le virus Y (PVY) est l'un des plus importants virus de la pomme de terre. Ce dernier affecte le rendement et peut aussi occasionner des taches à l'intérieur des tubercules qui sont rejetés au niveau commercial. Depuis 2009, des tests postrécoltes sont réalisés conformément au Programme de certification des pommes de terre de semence du Québec. Historiquement, l'incidence du PVY était faible. Cependant, au cours des deux dernières années, le taux de PVY a augmenté de façon significative, allant jusqu'à la décertification de lots destinés à la semence. Plus précisément, des lots de semence de première génération doivent être commercialisés sur d'autres marchés. Cela crée des ruptures d'approvisionnement importantes chez les producteurs de pommes de terre de semences et de consommation. Les pertes de production des années subséquentes peuvent s'établir à 10 fois la valeur du bénéfice net, et ce, pour une seule année de rupture, soit plus de 15 000 $/ha (CRAAQ, 2010). Une pression supplémentaire est mise sur les entreprises produisant les premières générations à partir de plantules in vitro. Enfin, c'est une part importante de la stratégie de mise en marché qui est ébranlée puisque les semences du Québec sont reconnues pour leur faible incidence de PVY. La prévalence du PVY est inquiétante et des mesures immédiates doivent être prises. La transmission du PVY est occasionnée par les pucerons selon un mode non persistant. En quelques secondes, le virus s'attache au stylet du puceron lors de l'alimentation sur la plante, le puceron devient alors un vecteur et dissémine le PVY lors de son déplacement sur d'autres plants (Suranyi, 1999). Longtemps, les pucerons colonisateurs, dont le puceron vert du pêcher (Myzus persicae), ont été reconnus comme les principaux vecteurs du PVY. Des études ont toutefois démontré le rôle important des pucerons noncolonisateurs liés à leur nombre et leurs déplacements rapides sur la culture (Harrington et al., 1986). Par comparaison avec des études faites au Nouveau-Brunswick, les décomptes actuels de pucerons ne sont pas conséquents avec les résultats de PVY qui indiquent une transmission significative en cours de saison. Ainsi, le projet actuel, d'une durée de deux ans, propose 1) de déterminer la dynamique temporelle et spatiale des pucerons et de la transmission du PVY dans les zones de cultures protégées avec des méthodes de dépistage et de décomptes reconnues et 2) de diffuser auprès des producteurs de pommes de terre de semences les bonnes pratiques en matière de prévention du PVY. (source : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Agroenvironnement/1577_R%C3%A9sum%C3%A9.pdf)

La mission de l'Association forestière Saguenay-Lac-St-Jean (AFSL) est d'éduquer, d'informer et de sensibiliser la population régionale à l'importance de la forêt et du bois ainsi qu'à l'aménagement forestier durable par le biais d'ateliers éducatifs en milieu scolaire, d'un congrès annuel, de formations et de transfert de connaissances. La population régionale doit comprendre les différents enjeux forestiers et se sentir fiers de leur plus grande richesse : la forêt. 

Les forêts de proximité consistent en la délégation de la gestion de territoires forestiers publics et de certaines ressources à des communautés locales et autochtones. Elles ont pour but de favoriser le développement socioéconomique de ces communautés en leur confiant un pouvoir de décision élargi et des responsabilités concernant la mise en valeur d'un territoire et de certaines de ses ressources. Les activités de mise en valeur qui ont lieu dans les différentes forêts de proximité peuvent être variées : récolte de matière ligneuse, activités récréotouristiques, mise en valeur de la faune et des produits forestiers non ligneux, etc. Les projets choisis doivent être viables sur le plan économique et permettre un réinvestissement des retombées socioéconomiques dans les communautés.

Ce projet vise l'élaboration un outil d'évaluation permettant d'être plus à même de circonscrire le périmètre du Créneau d'excellence AgroBoréal. Les critères déterminés serviront à analyser les productions potentiellement concernées par le créneau en faisant ressortir les faiblesses au sein des filières, permettant d'une part d'identifier des pistes d'action à entreprendre, et d'autre part à établir une référence objective sur le positionnnement de la production pouvant servir d'indicateur à son évolution.

La présence de l'Hudsonie tomenteuse sur les territoires de forêt de proximité demande une attention particulière des aménagistes, entre autres au niveau de la certification environnementale. En l'absence de connaissances sur l'écologie de cette espèce dans la région, le principe de précaution qui est exigé par la norme de certification FSC et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune est de protéger d'importantes portions de territoires des zones de forêt de proximité. L'élaboration de modalités adaptées à cette espèce permettra de poursuivre la récolte de volumes ligneux tout en favorisant le maintien de cette espèce sur le territoire. La poursuite des travaux d'aménagement forestier sur les territoires forestiers communautaires aura un impact économique important pour les communautés forestières du Lac-Saint-Jean. Ce projet permettra de connaître la capacité de l'Hudsonie tomenteuse à coloniser des sites perturbés, l'impact des travaux sylvicoles sur la reproduction de l'espèce, de même que les modalités d'intervention favorisant le maintien des populations de cette espèce.

Actuellement la réserve faunique Ashuapmushuan offre de piètres résultats en matière de chasse à l'orignal. Un zonage qui ne couvre qu'une partie de la réserve faunique ainsi qu'une faible mise en valeur de la ressource est des raisons qui expliquent ce faible rendement. La réalisation d'un zonage prenant en compte l'accès, les contraintes physiques, les meilleures zones potentielles de chasse et les éléments à harmoniser avec la communauté de Mashteuiatsh sera produite. Ce nouveau zonage offrira la possibilité d'appliquer une meilleure gestion de la chasse à l'orignal et permettra au gestionnaire d'utiliser toute la superficie de la réserve faunique Ashuapmushuan tout en étant capable de cibler les secteurs les plus productifs. La production d'outil comme les données numériques ciblant les zones potentiel de rut offre la possibilité de supporter la clientèle à court terme en espérant améliorer le rendement. Ces réalisations permettront par la suite de mettre en valeur la ressource et l'activité de la chasse dans des endroits ciblés qui représentent les meilleures chances de réussite.

Les tourbières sont des écosystèmes complexes qui occupent un rôle important dans l'équilibre de l'environnement. Malgré leur statut, ces milieux humides sont souvent oubliés ou négligés dans les stratégies de conservation et de mise en valeur. Ce sont également des milieux fournissant des matières premières importantes dans plusieurs domaines. Compte tenu de l'importance grandissante des tourbières pour l'économie de la région, il devenait nécessaire de documenter les connaissances et les utilisations des tourbières afin d'en assurer un développement durable et respectueux des communautés.   Cette étude se veut d'abord une documentation des connaissances actuelles sur les tourbières (écologie, menaces, conservation et restauration), leurs diverses utilisations et leurs rôles dans le milieu. Le projet vise également à dresser un portrait de l'état des tourbières à différents niveaux géographiques. L'état de situation des tourbières est élaboré au niveau mondial, canadien, québécois et régional. 

Courtes capsules diffusées dans le compté de Roberval sur le Canal Vox et mettant en valeur les entreprises, les produits locaux, des initiatives améliorant la qualité de vie, des personnes qui s'impliquent et qui ont choisi de vivre au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ainsi que des organismes à connaître dans la région.

Mis en œuvre conjointement par l'Université du Québec à Chicoutimi et le Centre québécois de valorisation de la biomasse, le Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale reçoit l'appui financier des gouvernements du Québec et du Canada, des entreprises forestières du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l'UQAC. Son programme de recherche et de développement veut assurer la régénération de la forêt boréale, en s'appuyant le plus possible sur les processus naturels, développer un modèle de fonctionnement des écosystèmes forestiers pouvant servir d'assise à une sylviculture proche de la nature, accroître la productivité forestière en accordant la priorité aux territoires situés près des usines, traduire en techniques opérationnelles les connaissances acquises, évaluer et améliorer les stratégies d'aménagement forestier. (source : site Internet UQAC)

Le Fonds de la recherche forestière du Saguenay - Lac-Saint-Jean (FRF-02) est un levier d'intervention que la région du Saguenay -Lac-Saint-Jean a créé pour permettre aux utilisateurs de la forêt boréale de prendre des décisions plus éclairées sur la ressource forestière. Les recherches appuyées financièrement par le FRF-02 répondent à des priorités de recherche régionales définies par eux. Le Fonds mise sur l'innovation qui est sans nul doute un élément clé du développement régional. Pour innover, nous misons sur une formule gagnante qui suscite l'interaction entre les utilisateurs du milieu forestier et les chercheurs. À travers le monde, des études ont largement démontrées que la collaboration apporte aux intervenants un atout essentiel à l'innovation.La recette pour assurer le succès des actions se rattache à trois axes qui dépendent fortement de l'intensité des relations entre les différents acteurs. La consultation des utilisateurs de la ressource est à la base. Ces derniers étant constamment en relation avec la ressource forestière peuvent facilement identifier leurs besoins en connaissance. La production de connaissance basée sur les besoins exprimés est au cœur même de des actions. Pour ce faire, le Fonds demande des projets de recherche à la communauté scientifique basés sur des thèmes de recherche déterminés. Il sélectionne ensuite les projets de recherche en se basant sur leur pertinence, en regard des priorités et sur une évaluation scientifique par les pairs. Une fois les projets terminés, la diffusion des connaissances auprès des intervenants permet de boucler la boucle. Ce transfert se fait par différents moyens dont les comités d'intégration des connaissances et l'organisation de colloques régionaux qui permettent aux chercheurs d'exposer leurs résultats devant leurs pairs et les utilisateurs.

L'Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC) vise à réconcilier l'industrie forestière et les organismes de défense de l'environnement au Canada. Il s'agit de la plus importante initiative de conservation dans le monde. Cette entente sans précédent, signée le 10 mai 2010, marque le début d'une nouvelle ère pour la conservation et la gestion des ressources naturelles.En résumé, l'EFBC vise à créer un précédent mondial assurant à la fois la protection de la forêt boréale et la compétitivité du secteur forestier. Les signataires actuels de l'Entente sont l'Association des produits forestiers du Canada (APFC) et ses 19 sociétés membres ainsi que sept grands organismes non gouvernementaux de défense de l'environnement canadiens. L'Entente couvre directement plus de 73 millions d'hectares de forêts publiques, que les sociétés membres de l'APFC exploitent sous licence dans tout le Canada.Bien que la responsabilité de l'avenir de la foresterie et de la protection de la forêt boréale canadienne repose principalement sur les gouvernements, l'Entente reconnaît que l'industrie et les écologistes doivent aider à définir cet avenir. L'EFBC fournit aux deux parties un plan pour rendre l'industrie forestière plus forte et plus concurrentielle, et pour mieux protéger et aménager durablement la forêt boréale. Elle signifie aussi que les groupes de protection de l'environnement s'engagent à cesser d'appeler au boycottage des entreprises participantes. En contrepartie, les entreprises ont suspendu leurs opérations d'abattage sur près de 29 millions d'hectares de forêt boréale, ce qui englobe pratiquement tous les caribous dans cette zone. Cette suspension des activités forestières permet aux signataires de collaborer à un certain nombre d'initiatives, notamment  l'élaboration de plans d'action pour le rétablissement du caribou dans des zones particulières et de lignes directrices d'aménagement écosystémique que les entreprises participantes pourront utiliser pour améliorer leurs pratiques forestières. Le processus regroupe plusieurs intervenants, notamment des groupes autochtones, les collectivités concernées ainsi que les gouvernements (fédéral, provinciaux et municipaux). Une fois négociés, ces plans sont remis aux gouvernements provinciaux et autochtones à titre de recommandations pour intégration aux plans d'aménagement forestier officiels et autres politiques publiques. L'EFBC est une entente perpétuelle, qui restera en vigueur jusqu'à l'application de la totalité de son contenu. Les travaux de l'EFBC sont en cours dans tout le pays et visent six objectifs :

1. Mettre en œuvre les meilleures pratiques d'aménagement forestier durable.
2. Accélérer la création du réseau d'aires protégées pour la forêt boréale.
3. Accélérer les plans de protection des espèces menacées dans la forêt boréale, en particulier le caribou des bois.
4. Prendre des mesures en matière de changements climatiques en lien avec la conservation des forêts.
5. Améliorer la prospérité du secteur forestier canadien et des collectivités qui en dépendent.
6. Promouvoir et faire connaître la performance environnementale des entreprises participantes.

Le consortium de recherche en exploration minérale (CONSOREM) est une structure de recherche appliquée qui porte sur les technologies de l'exploration minérale au Québec et représente un maillon entre différents intervenants du secteur de l'industrie minérale provenant des milieux industriel, gouvernemental et universitaire. Il vise à créer une dynamique entre ces intervenants afin de contribuer à la revitalisation de ce secteur au Québec. Le CONSOREM procure à l'industrie 1) des concepts et des techniques modernes d'exploration minérale, en vue d'optimiser la découverte de nouveaux gîtes dans les régions ressources et 2) une relève hautement qualifiée en exploration minérale. (source : site Internet COSOREM)