Répertoire de projets

Les nouvelles tendances d'aménagement durable du territoire apportent leurs lots d'incertitudes aux gestionnaires par l'absence de méthodologies claires pour faire une gestion écosystémique de la forêt. Ces incertitudes sont corroborées par un manque de données ou de précision de celles existantes. Par ailleurs, lors du processus de planification menant à des plans d'aménagement forestier intégré (PAFI), beaucoup d'éléments sont à considérer et la plupart de ces paramètres ne sont pas disponibles à partir des systèmes d'information écoforestière (SIEF). Il n'existe aucun outil de planification intégrée permettant de faire efficacement une telle gestion. De plus, les technologies des systèmes d'information géographique (SIG) et de la télédétection ont beaucoup évolué au cours des dernières années et il serait important d'intégrer ces nouvelles technologies à l'aménagement écosystémique. Les résultats de la phase I de ce projet permettront de savoir s'il est techniquement faisable et économiquement rentable de passer à une phase II qui consisterait à créer une base de données écosystémique pour une zone étude, pour ensuite modéliser et mettre en œuvre un outil de gestion intégrée, tout en tenant compte des conclusions de la première phase, afin d'améliorer le projet itérativement.

La campagne Défi Climat est la plus vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation pour la lutte aux changemets climatiques au Québec, dont l'objectif est d'inciter des milliers de citoyens à poser des gestes concrets pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Présentation de mini conférences sur les aires protégées aux étudiants de divers établissement scolaire de la région.

L'épinette noire est une espèce adaptée à se régénérer après feu. Il arrive qu'un accident de régénération, suite à un feu, mène à un recrutement déficitaire par rapport au peuplement initial pouvant résulter à la formation de peuplements de faible densité arborescente au sein même de la forêt boréale continue. Aucune preuve ne supporte à ce jour l'hypothèse d'une redensification naturelle de ces peuplements ouverts. De plus, peu de preuves scientifiques montrent que ces milieux sont impropres à la croissance et au maintien de peuplements denses d'épinettes noires. Si certaines limitations à la croissance semblent exister sur les territoires dénudés (TD) reboisés, leur nature et leur réversibilité ne sont pas clairement établies. Les objectifs du projet sont :

• Faire le suivi de la croissance et de la survie de plants d'épinettes noires, ainsi que celui de la régénération pré-établie du plus récent réseau de plantation établi en 2005;
• Estimer le rendement des plantations d'épinette noire du plus vieux réseau de plantations établi en 1999;
• Faire le suivi de la physico-chimie du sol en regard de la fertilité et de la densité apparente des sols;
• Faire le suivie de la teneur en éléments nutritifs de la régénération (plantée et pré-établie) comme indicateur de la fertilité des sols.

Sur le plan du rendement, les hypothèses sont à l'effet que les retards de croissance observés initialement sur TD reboisés s'atténuent par rapport aux témoins productifs dans une fenêtre de temps de 5 à 10 ans après la plantation. L'étude du rendement permettra également de vérifier l'hypothèse selon laquelle la plupart des TD reboisés en 1999 présente l'indice de qualité de station minimales des tables de plantation d'épinettes noires. Concernant la fertilité, on s'attend à ce que les conditions de croissance pour les plants dans les TD se rapprochent de celles des plants dans les témoins productifs. La remise en production des TD pourrait s'avérer un allègement significatif puisque ces TD sont relativement nombreux sur le territoire boréal commercial. L'étude permettra aussi de connaître la dynamique de la fertilité de ces milieux après reboisement. Dans une optique de création de nouveaux puits de carbone par le boisement des TD, il est important de valider à quel rendement ligneux on peut s'attendre puisque la comptabilisation des stocks de carbone est en bonne partie liée à la croissance de l'étage arborescent.

Ce projet vise une meilleure connaissance des propriétés des petits fruits du créneau dans le but de les distinguer sur les marchés. Plus précisément, l'objectif de ce projet est de caractériser 10 variétés de petits fruits nordiques en comparant leur valeur nutrive et leur potentiel antioxydant avec des variétés de fruits produits plus au sud.

L'approche de caractérisation actuelle s'appuie simplement sur les obligations du manuel d'aménagement forestier. Des informations plus détaillées permettraient de préciser l'état actuel des plantations sur le territoire de la Forêt Modèle du Lac-Saint-Jean et d'améliorer la qualité des projections qu'il est possible de faire à partir de ces informations. Certains travaux ont été réalisés et minimalement, il serait important d'effectuer la synthèse de ceux-ci avant de définir les orientations en matière d'acquisition de données. Notamment, le suivi des effets réels et le rendement des plantations pourraient contribuer à l'élaboration d'un tel projet pour en définir les principaux paramètres. Un tel projet pourrait aider à l'amélioration des démarches et investissements en matière d'optimisation des travaux d'aménagement (essence, préparation de terrain, identification des AIPL, etc.) Actuellement, peu de données sont disponibles en forêt boréale pour quantifier la qualité du bois et les gains en volume et en qualité issus des plantations. L'établissement de courbes de rendement fiables et précises combinées à des critères de qualité de la ressource forestière représente un outil privilégié dans la conception des plans d'aménagement, dans la planification et la prédiction des récoltes qui seront fort possiblement avec la loi 57 sous la responsabilité des communautés dans les forêts de proximité.

Les régions du Saguenay-Lac-St-Jean et du Nord-du-Québec abritent une diversité importante de produits forestiers non-ligneux. Parmi ceux-ci, les champignons forestiers présentent un fort potentiel de récolte et de mise en valeur. Pourtant, leur marché est bien peu développé et les connaissances relatives à leur lieu et conditions de croissance sont encore à l'état fragmentaire. Ce projet de recherche a pour objectif d'évaluer l'activité biologique et la composition chimique de plusieurs champignons prometteurs au niveau commercial afin de mieux valoriser la ressource pour des applications nutraceutiques, cosméceutiques et pharmacologiques.

La Société d'aide au développement de la collectivité Maria-Chapdelaine a défini un nouveau concept de coopération qui vise à regrouper sous un même toit des partenaires ayant des besoins communs dans le but de favoriser la coopération dans le milieu. Ensemble, ils collaborent à de définir des projets communs et à partager leur projet de développement dans le but de s'enrichir des différentes expertises ainsi réunies.

Le secteur minéral du Saguenay-Lac-St-Jean possède un potentiel de développement significatif avec plusieurs découvertes minérales récentes et plusieurs projets de mise en valeur ou d'expansion. Ces projets s'ajoutent aux nombreux indices de métaux, de pierres dimensionnelles et de minéraux déjà connus dans la région. Parallèlement à la présence de ces ressources minérales, la région possède un important bassin d'équipementiers œuvrant dans différents secteurs d'activité. La carte routière minérale est un outil visant à réunir, sous une même plate-forme, les intervenants du milieu, les infrastructures du territoire et les ressources documentaires et d'actualité afin de favoriser le développement économique du secteur minéral du Saguenay-Lac-St-Jean. La carte routière minérale met en lien deux dimensions importantes, le territoire et les intervenants. Le territoire est le support des ressources minérales (mines, gîtes, indices) qu'il est possible de valoriser par une information à jour des substances minérales d'intérêt pour la région. Le territoire comporte également un ensemble d'infrastructures que sont les réseaux routiers, les chemins forestiers, les chemins de fer, les aéroports et ports qui permettent d'avoir accès aux ressources minérales. Les intervenantsdu secteur minéral, quant à eux, sont les acteurs de ce territoire qui œuvrent à explorer, valoriser et extraire les ressources minérales. Ces intervenants comprennent des entreprises d'exploration, d'extraction, de transformation, de service, de communication et d'équipementiers. À cela s'ajoute les organismes de recherche et de développement, les institutions d'enseignements, tel que l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) ainsi que les gouvernements (provincial et fédéral) qui ont une incidence sur le développement minéral, par exemple au niveau des lois et règlements et des crédits d'impôts aux entreprises.

Ce projet a permis de cartographier les perturbations récentes et d'effectuer des travaux de voirie forestière pour identifier le potentiel de récolte en forêt pour les cueilleurs. 

Le Créneau d'excellence en tourisme d'aventure et écotourisme a été contacté à l'automne 2011 par une entreprise œuvrant au nord du Lac-Saint-Jean et vivant une situation de conflit d'usage avec l'industrie forestière. Suite à des rencontres avec cette entreprise et avec la direction des affaires régionales du Ministère des Ressources Naturelles, le constat établit qu'il existe peu d'information sur l'industrie du tourisme d'aventure et de l'écotourisme pouvant être prise en considération lors de la planification territoriale et que ce secteur économique est très peu présent lors des consultations sur ce sujet. Afin de palier à cette situation, il est proposé de répertorier et de cartographier l'ensemble des activités des entreprises en tourisme d'aventure et écotourisme afin de pouvoir présenter de façon cohérente de l'information concernant ce secteur d'activité qui pourra être prise en considération lors de l'élaboration des prochains schémas d'aménagement.

Le Centre de recherche sur la Boréalie (CREB) a pour objectif d'unir en un regroupement stratégique les efforts de recherche des professeurs-chercheurs de l'UQAC travaillant dans le domaine des ressources renouvelables de la forêt boréale. Ces professeurs-chercheurs proviennent entre autres des unités de recherche accréditées suivantes : la Chaire de recherche en éco-conseil, le Laboratoire d'analyse et de séparation des essences végétales (LASEVE), le Laboratoire des sciences aquatiques (LASA) et enfin, le Laboratoire d'écologie végétale et animale. (source : site Internet UQAC)

Dans le contexte nord-américain, la mise en marché des bois passe aujourd'hui par la certification forestière. Cette certification est exigée par de plus en plus de clients et, bien qu'elle ne permette pas de vendre les produits à meilleur prix, les clients préfèrent et parfois exigent que les bois proviennent de territoires certifiés. La norme FSC est aujourd'hui celle que les clients recherchent. Le territoire de la Forêt modèle est actuellement sous cette norme ou en voie de le devenir. Produits forestiers Résolu est le détenteur actuel des certificats. En 2013, lors du changement de régime, le gouvernement du Québec prendra en charge les certificats. Quant aux territoires qui seront soumis à une délégation de gestion, des questions demeurent sans réponses pour le moment. De l'avis de bien des entreprises forestières, la norme ISO 14000 est un incontournable dans le but d'atteindre la certification FSC. On peut la voir comme une étape facilitante. Le projet documentera ce fait et intégrera des analyses par rapport à cette norme.

La Chaire de recherche du Canada en métallogénie magmatique, dont la titulaire est Sarah Jane Barnes, étudie l'origine des roches mafiques et ultramafiques ainsi que les gîtes métallifères associés à ces types de roche. Elle vise développement de techniques afin de trouver des gîtes de nickel, cuivre et les éléments du groupe du platine. Ces éléments sont normalement collectés à partir d'un magma silicaté (roche fondue) par un liquide sulfuré et non miscible. Le liquide sulfuré se sépare du magma comme l'huile se sépare de l'eau. Étant donné que le liquide sulfuré est plus lourd que le magma, il se concentre au fond de la chambre magmatique ou dans le conduit de la lave. Les études tentent de résoudre quand et pourquoi le liquide sulfuré s'est séparé du magma. Il est également important de comprendre sa localisation et celle des métaux qu'il contient, ce qui implique des travaux de terrain afin de recueillir des échantillons de roches et de cartographier la région des gîtes métallifères. Les roches sont par la suite examinées sous microscope et analysées chimiquement afin de déterminer la concentration ou la perte des métaux. L'un des aspects important qu'il a été possible de développer à l'Université du Québec à Chicoutimi est la détermination à faibles taux de concentration (parties par milliards) des éléments du groupe de platine dans la plupart des types de roches. (source : site Internet UQAC)

Le programme de recherche de la Chaire a pour principal objectif de répondre spécifiquement aux besoins de connaissances en matière de gestion des espèces aquatiques exploitées au Québec tout en assurant la formation de spécialistes dans le domaine. La programmation scientifique de la Chaire s'articulera autour de quatre principaux axes de recherche :

• Le suivi des populations exploitées
• Le suivi de l'exploitation de la ressource
• La préservation, restauration et aménagement des habitats fauniques
• Le support aux populations fauniques exploitées

(source : site Internet UQAC)

Une journée de prise de conscience sur la situation mono-industrielle de la Municipalité de Saint-Thomas-Didyme a été organisée. Cette démarche visait l'élaboration de stratégies de diversification économique.