La participation des communautés autochtones à la foresterie est un enjeu important au Québec. Pour les communautés autochtones, le développement forestier représente des retombées économiques importantes qui peuvent permettre de réduire l'écart entre les conditions socioéconomiques de leur population et celles de la population non-autochtone. Conséquemment, la participation des autochtones à la foresterie a sensiblement augmenté au cours des dernières décennies. Le manque d'information actuellement disponible nuit toutefois aux efforts déployés pour soutenir et encourager les initiatives autochtones en foresterie. Afin de mettre en exergue certains facteurs qui facilitent ou qui limitent les initiatives entrepreneuriales autochtones en foresterie, cette étude explore le développement de l'entrepreneuriat forestier dans la communauté ilnu de Mashteuiatsh. Ce projet de dresser le portrait des entrepreneurs forestiers autochtones de cette communauté et de comparer ces entrepreneurs autochtones à des entrepreneurs forestiers non-autochtones de la même région. Les résultats de l'étude montrent l'importance pour l'entrepreneur forestier autochtone du réseau social au sein de la communauté de Mashteuiatsh. Cette situation permet d'expliquer en partie les différences constatées lors de la comparaison des profils, des perceptions et des motivations des entrepreneurs forestiers de la communauté de Mashteuiatsh et d'un groupe d'entrepreneurs forestiers non-autochtones. Les entrepreneurs autochtones, contrairement à leurs homologues non-autochtones, semblent très optimistes quand à l'évaluation de leur sort actuel et avenir.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
Ce projet s'insère comme une contribution concrète dans un programme de recherche de plus grande envergure qui consiste à construire une grille d'aide à la décision de l'aménagement des brûlis pour la récupération. Cette grille d'aide à la décision vise non seulement à permettre une récupération plus rentable en minimisant les pertes financières dues aux longicornes, mais elle vise aussi à préserver la biodiversité des aires récemment brûlées.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 5. Dimension environnementale |
La Coopérative de solidarité forestière de la bleuetière de Ferland-et-Boilleau désire donner une valeur ajoutée à son produit par la conversion vers la culture biologique. En 2010, une petite superficie de la bleuetière a été aménagée sur du bois raméaux fragmenté pour valider s'il y a un potentie intéressant.En 2011, les méthodes de démarrage d'une culture de bleuetière ont été évalués.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
Ministère des Ressources Naturelles
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 5. Dimension environnementale |
Coop des petits fruits nordiques
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
Suivi de la productivité du bleuet sauvage en fonction du type d'aménagement forestier et du type écologique
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 5. Dimension environnementale |
Fonds de la recherche forestière du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
| 5. Dimension environnementale |
Le semis direct est généralement utilisé dans un but de conservation de la structure, de diminution de l'érosion et de diminution de la compaction des sols. L'entreprise Matais & Ouellet inc., désireuse de diversifier l'utilisation potentielle de ses équipements, a donc proposé d'expérimenter la lutte aux mauvaises herbes à l'aide du semis direct dans une culture mixte comprenant des céréales (orge et orge nu ou avoine nue) et une légumineuse (pois). Le projet propose d'identifier si la barrière physique de résidus de prairie suffit pour limiter la levée des mauvaises herbes, d'évaluer l'impact du semis direct sur la maturité à la récolte, la valeur alimentaire et le rendement d'une culture de grains mélangés et de valider la faisabilité et la viabilité économique de cette technique de conservation des sols dans un contexte de lutte intégrée aux mauvaises herbes. (source : site Internet Agrinova)
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
Ce projet avait pour objectif de déterminer la productivité et la qualité de la biomasse à des fins énergétiques (granules) de cinq espèces de graminées vivaces cultivées sur des terres abandonnées. Les graminées sont le panic érigé, l'alpiste roseau, le miscanthus, le barbon de Gérard et la spartine pectinée.
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation via le Programme de soutien à l'innovation en agroalimentaire
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
Le projet consiste à comparer le rendement et la qualité des semences de différentes variétés fourragères sous différentes pratiques culturales. Dans un premier temps, une sélection de quatre variétés différentes de luzerne, une variété de mil et une variété de trèfle sera faite à partir de celles qui sont les plus semées par les producteurs agricoles du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Par la suite, celles-ci seront semées en pur dans un champ de la Ferme Villoise de Saint-Gédéon (disposition aléatoire des unités expérimentales et répétition des traitements). Ensuite, un suivi des parcelles sera effectué durant la saison 2015 pour évaluer les populations fourragères et les pressions de mauvaises herbes, de maladies et d'ennemis de cultures. Ce même suivi sera fait durant la saison 2016 et permettra en plus d'évaluer la survie à l'hiver des variétés. La récolte des grains aura lieu seulement dans l'année suivant celle du semis, soit à l'automne 2016. Une analyse sera réalisée afin de connaître le rendement de chaque variété, ainsi que leur résistance aux conditions du milieu. Ces résultats seront comparés aux rendements ailleurs dans le monde et la rentabilité économique de chaque production testée sera également calculée. (source : site Internet Agrinova)
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
L'industrie forestière est actuellement dans une période de mutation. Les marchés traditionnels du bois d'œuvre et des pâtes et papiers ne pourront plus être la locomotive de cette industrie comme par le passé. En même temps, des marchés commencent lentement à s'ouvrir pour de nouveaux produits issus du bois. Le secteur énergétique n'est pas en reste dans cette mutation et l'utilisation de bois pour la production d'énergie est de plus en plus en vogue. La biomasse forestière énergétique est l'une des filières énergétiques dont le Québec dispose en abondance. À l'avenir, elle pourrait prendre une part beaucoup plus grande dans le remplacement des sources fossiles d'énergie selon les scénarios de prospectives énergétiques du Groupe de recherches écologiques de La Baie (GREB). Des groupes environnementaux importants sur la scène publique ont récemment remis en question l'intérêt ou la façon de développer la filière de la valorisation énergétique de la biomasse. Ailleurs dans le monde, la biomasse est déjà une filière bien implantée, mais dans certains cas les problématiques environnementales sont réelles, notamment celles liées au réchauffement climatique. Il est donc important pour le secteur de la biomasse énergétique au Québec d'identifier les conditions gagnantes d'un point de vue environnemental afin que cette ressource conserve ses avantages, notamment sur le plan des émissions de gaz à effet de serre. Afin de réaliser les inventaires nationaux d'émissions de gaz à effet de serre, le Service canadien des forêts a développé le logiciel CBM-CFS3 (Carbon budget model of the canadian forest sector). Toutefois ce logiciel n'évalue pas les émissions de CO2 liées aux usages finaux du bois et c'est ce vide que viennent combler ces travaux. Il était temps de démontrer que la filière du bois/biomasse énergie, lorsqu'elle est réalisée dans de bonnes conditions, n'a pas nécessairement plus d'impacts sur les émissions de gaz à effet de serre que les utilisations traditionnelles du bois.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 5. Dimension environnementale |
Ce projet vise à évaluer le rendement de biomasse de trois clônes de saules à croissance rapide selon différentes conditions climatiques, différentes textures de sol, différents types de terres et différentes densité de plantation (15 000 et 18 000 plants/ha), ainsi que la tolérance des clônes aux ravageurs. Le projet vise également à déterminer le coût de production et la rentabilité du saule au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
MRC de Lac-Saint-Jean-Est via le Fonds de mise en valeur des terres publiques intramunicipales
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
| 4. Dimension sociale |
La récolte des champignons forestiers comestibles a connu une croissance indéniable au Québec au cours des dernières années. Devant l'abondance de la ressource confirmée dans plusieurs régions, on assiste à une véritable multiplication des marchés. Or, les potentiels de cueillette de champignons forestiers comestibles sont méconnus pour la plupart des forêts québécoises. Ce faible niveau de connaissances sur l'écologie des diverses espèces de champignons comestibles au Québec freine actuellement la mise en valeur de la ressource dans plusieurs régions du Québec. Par l'entremise de cette étude, l'atteinte des objectifs suivants est visée : 1. Décrire le potentiel en champignons forestiers comestibles dans les types de peuplements prédominants de l'aire d'étude (kg/ha par espèce); 2. Décrire le patron de fructification et l'état des récoltes pour chacune des espèces de champignons comestibles d'intérêt dans l'aire d'étude; 3. Décrire la chronologie des fructifications des espèces comestibles d'intérêt; 4. Énumérer des hypothèses sur les paramètres écologiques susceptibles d'avoir favorisé ou défavorisé la présence et la productivité des espèces comestibles d'intérêt; 5. Identifier les forces régionales et définir les orientations pour la mise en valeur de la ressource. Des relevés échelonnés sur 11 semaines de récolte consécutives, du 14 juillet au 7 octobre 2008, ont été réalisés dans 19 sites d'études, répartis dans 5 types de peuplements représentatifs de l'aire d'étude et ayant un potentiel fongique. Le type de peuplement qui a révélé le meilleur potentiel a été la plantation d'épinettes blanches avec une productivité totale moyenne de 77,84 kg/ha, suivi de la pessière noire à mousse (45,70 kg/ha), de la pinède grise (33,85 kg/ha), de la pinède grise à épinette noire (18,9 kg/ha) et la plantation de pin rouge (2,85 kg/ha). Les relevés ont permis de confirmer la présence diversifiée (25 espèces) et abondante de la ressource, dont plusieurs espèces prisées telles que la chanterelle commune, le cèpe (2 espèces) et le Matsutaké. Les espèces présentant le meilleur potentiel pour la commercialisation seraient l'armillaire ventru, la chanterelle commune, la dermatose des russules et la pholiote ridée. À court terme, la commercialisation d'un nombre restreint d'espèces à haut potentiel devrait permettre le démarrage d'une industrie viable du champignon au Lac-Saint-Jean. À moyen terme, si les volumes récoltés le permettent, ce marché pourrait s'ouvrir à celui de l'exportation.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
| 4. Dimension sociale |
| 5. Dimension environnementale |
Le projet consiste en une expérimentation agronomique visant à définir une régie optimale de l'azote dans le semis sous paillis plastique de maïs à ensilage en conditions nordiques. La technique utilise un semoir à multiples usages qui sème le maïs, pulvérise un herbicide résiduel au semis et applique un film de plastique oxo-dégradable pour créer un effet de serre au sol et le réchauffer plus rapidement, ce qui permet de semer des variétés de maïs à ensilage avec plus d'UTM. L'expérimentation consistera en une parcelle témoin en régie conventionnelle avec démarreur solide versus une autre parcelle avec l'utilisation d'un semoir sous paillis avec démarreur liquide. Les comportements de l'azote dans le sol et dans la plante seront étudiés en vue de mieux planifier la fertilisation azotée dans cette pratique et d'en établir un cahier de régie optimal. (source : site Internet Agrinova)
Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
La germination des pommes de terre en entrepôt n'est pas souhaitable : les tubercules se déshydratent et perdent leur fermeté. Cela affecte leur apparence et gêne leur manutention. Le chloroprophame (CIPC) est couramment utilisé comme inhibiteur de germination postrécolte. Le CIPC a d'ailleurs été rapporté parmi les trois pesticides retrouvés en plus forte concentration dans la diète nord-américaine. La révision du niveau maximal de CIPC résiduel sur les pommes de terre par l'EPA aux États-Unis et par les pays membres de l'Union européenne a mené à la recherche d'alternatives. Un mandat a donc été confié à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC), en Nouvelle- Écosse, afin de trouver une méthode de substitution au CIPC. Contre toute attente, l'éthylène a démontré un potentiel très intéressant comme inhibiteur de germination. L'éthylène n'est pas toxique, il ne laisse pas de résidus et son coût d'emploi est similaire au CIPC. Ses propriétés l'ont rapidement amené au niveau commercial. D'ailleurs, au congrès Europe Potato 2009, la mention de l'innovation a été remise à une entreprise commercialisant un système de production d'éthylène pour les pommes de terre. Ce gaz, naturellement synthétisé par les plantes, est qualifié de régulateur de croissance ou phytohormone. Ces propriétés métaboliques sont connues depuis le début du siècle et notamment utilisées pour favoriser le mûrissement des bananes. De plus, contrairement au CIPC, l'effet antigerminatif de l'éthylène est réversible. Les pommes de terre peuvent donc germer de nouveau lorsqu'on cesse son application. Ce gaz confère donc un potentiel jusqu'à maintenant impossible, soit le traitement des pommes de terre de semence. Cette technique est maintenant utilisée dans plusieurs pays car elle permet d'inhiber la germination de lots de semences, dont celle de certains cultivars qui peuvent germer lors de longues périodes de conservation. Fait intéressant, les recherches ont démontré un effet favorable sur le temps de levée nécessaire au champ lors de la plantation de semences traitées. Les pommes de terre germent de trois à cinq jours plus tôt. Des rendements plus élevés ont été notés pour certains cultivars. Il est aussi rapporté que l'éthylène a un effet sur le calibre des tubercules obtenus dont un pourcentage plus élevé de petits tubercules, idéal pour la production de semences. Le potentiel de l'éthylène, comme outil novateur pour la production de pommes de terre de semence, semble indéniable; il doit cependant être expérimenté sous des conditions réelles d'entreposage. Le projet proposé vise à adapter l'utilisation d'éthylène dans les entrepôts de pommes de terre sous les conditions du Québec. Ainsi, l'éthylène sera expérimenté comme un nouvel outil pour contrôler la germination des pommes de terre dans le contexte de producteurs de semences du Québec. Le projet permettra de recueillir des données sur l'effet de l'éthylène en conditions réelles. La diffusion des résultats pourra sans aucun doute favoriser l'adoption de cette nouvelle pratique. (Source : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Recherche_Innovation/Pommesdeterre/PROJET%20NO%20338.pdf)
Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec dans le cadre du Programme de soutien à l'innovation horticole
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 1. Conditions de réussite |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 3. Dimension économique |
Le présent projet avait pour but de tester et d'évaluer, dans la région du Lac-Saint-Jean, la tête planteuse P11.a de la compagnie Bräcke Forest pour déterminer son efficacité à produire des microsites de qualité en forme de monticules et à planter des semis selon différents types d'application et de conditions de sites. L'évaluation de la planteuse, réalisée par FPInnovations division Féric, s'est divisée en deux parties soient, l'étude de longue durée et les études détaillées. L'étude de longue durée a permis, sur une période de 4 mois, d'estimer le coût horaire d'opération et le coût du traitement. Les études détaillées ont permis de déterminer l'influence de certains paramètres sur la productivité et la qualité du scarifiage et de la plantation. Ainsi, quatre traitements ont été évalués : le traitement à plein (témoin), le traitement de regarni de CPRS (conditions faciles), traitement de regarni de CPRS (conditions difficiles: pente et débris) et finalement, le traitement en regarni de CPRS (conditions après feu). Les chercheurs FPInnovations ont fait les constats qui suivent. La planteuse mécanique Bräcke est un appareil de plantation ponctuel qui produit ses propres microsites de plantation en monticules et met en terre des plants forestiers. Le traitement ponctuel permet un niveau de flexibilité important particulièrement dans des travaux de regarni et dans des conditions de terrain difficiles. De plus, les propriétés des monticules devraient permettre d'améliorer le taux de survie et la croissance des semis qui y sont plantés. Un total de cinq appareils a été introduit et mis en opération dans la région du Lac-Saint-Jean en 2008. Ils ont été utilisés principalement pour la remise en production des sites brûlés et pour le regarni des sentiers mal régénérés dans les CPRS. La machine a fait preuve d'une bonne performance durant sa première année d'opération au Québec. Les utilisateurs se sont adaptés rapidement à l'opération de la nouvelle machine et au nouveau type de traitement. Ils ont aussi augmenté leur productivité tout au long de la saison. Des pratiques plus systématiques sont à prévoir au niveau des suivis et des réglages de l'appareil afin d'améliorer la qualité de mise en terre des semis. L'étude a démontré le potentiel de la machine à traiter des sites présentant des conditions d'opération difficiles ou trop dangereuses pour les reboiseurs et a mesuré l'impact des conditions adverses sur la productivité, la qualité et le coût du traitement. Les facteurs qui ont le plus influencé l'efficacité de la machine furent l'intensité du traitement, le niveau de pierrosité du sol et l'épaisseur de l'humus. Le coût de traitement avec la planteuse Bräcke s'est avéré élevé lorsqu'on le compare à la méthode actuelle de remise en production avec une opération de scarifiage suivi de la plantation avec des équipes manuelles. Malgré le coût élevé, cette approche permet de traiter la plupart des sites présentant des conditions d'opération difficiles ou trop dangereuses tout en préservant la régénération naturelle et en obtenant une densité de plein boisement. Néanmoins, la planteuse devrait être utilisée uniquement dans les sites qui ne peuvent pas être traités efficacement avec les outils présentement disponibles ou jugés trop dangereux pour la plantation manuelle. Il pourrait être avantageux d'utiliser cette machine dans les endroits où on emploie des excavatrices pour le déblaiement des sites avant la plantation.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
L'objectif des démarches de la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean depuis 2008 vise à développer de l'expertise locale dans le créneau des champignons forestiers afin de favoriser le démarrage de la commercialisation de cette ressource à fort potentiel de développement. Pour ce faire, de nombreuses activités ont été réalisées depuis 2008 pour multiplier le nombre de cueilleurs, répondre à plusieurs interrogations et développer une expertise en commercialisation de champignons forestiers. Suite aux expériences de commercialisation réalisées en 2009 et 2010, il s'est avéré que le seul marché du frais pourrait difficilement faire vivre une entreprise de commercialisation des champignons forestiers dans nos communautés. La diversification des produits qui seront mis en marché permettra à la future entreprise de valoriser sa matière première, de diversifier ses clients et ses sources de revenus et ainsi mieux assurer sa rentabilité. La surgélation de champignons semble une voie prometteuse pour le marché de détail mais surtout pour la restauration. Le projet permettra de développer de l'expertise et d'obtenir de l'information sur les champignons sauvages surgelés qui est un créneau actuellement inoccupé au Québec et privilégié sur le marché européen. La diversification des produits offerts permettra plus de souplesse à toute entreprise locale de commercialisation de champignons forestiers pour la mise en marché de ses produits et lui permettra de conserver une partie des champignons pour les revendre en saison morte avec de meilleurs prix.
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
Les vertus des fruits sont bien connues depuis des décennies et ils sont consommés partout dans le monde pour leurs bienfaits sur la santé humaine. La demande étant toujours croissante pour la consommation, les producteurs et les entrepreneurs québécois s'intéressent donc à la culture des petits fruits sauvages depuis quelques années. Les régions nordiques du Québec ont un avantage marqué pour développer cette industrie car le climat frais influencerait favorablement les concentrations de divers composés comme les sucres et les antioxydants. Les petits fruits nordiques que l'on retrouve de façon indigène au Saguenay-Lac-St-Jean sont d'ailleurs très bien adaptés au climat boréal et la productivité en vergers semble très prometteuse. Dans cette optique, la Coop de solidarité forestière de la Rivière-aux-Saumons a décidé de mener une expérience sur l'implantation de diverses espèces de petits fruits en forêt, ainsi que sur l'implantation de cultures de sapin de Noël. Les produits forestiers non ligneux (PFNL) implantés sont l'amélanchier à feuille d'aulne (Amelanchier alnifolia interior), l'aronia noir (Aronia melanocarpa), le bleuet (Vaccinium myrtilloides et Vaccinium angustifolium), le sapin baumier (Abies balsamea) et la viorne trilobée (Viburnum trilobum).
Enjeux principaux: | Dimension(s): |
| 3. Dimension économique |
Enjeux secondaires | Dimension(s) |
| 4. Dimension sociale |