Répertoire de projets

La Coop fédérée s'est associée à deux centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), Agrinova et Biopterre, dans le but de développer des biocombustibles à haut rendement énergétique et à faible émission atmosphérique à partir de biomasse agricole. L'objectif est de développer des bioprocédés industriels s'y rattachant, dans le but de remplacer les combustibles fossiles dans différentes procédés industriels. La technologie ainsi développée concernera l'ensemble des procédés impliquant la régie de culture, la récolte, le conditionnement, la densification et la valorisation dans un système de combustion des biomasses. Ces procédés présentent des incertitudes auxquelles il faut trouver des réponses avant d'obtenir des biocombustibles offrant les caractéristiques recherchés. Une fois les incertitudes résolues, l'industrie naissante des biocombustibles pourra accéder à un niveau technologique supérieur.

Le projet est divisé en trois volets. Le volet 1 porte sur l'implantation, le développement de la production et la récolte des cultures énergétiques identifiées. Le volet 2 porte sur le développement du biocombustible en fonction de la biomasse utilisée et des caractéristiques recherchées. Les procédés de conditionnement (séchage, broyage et déchiquetage) et de densification de la biomasse y seront étudiés. Le volet 3 porte sur la caractérisation et la conformité des biocombustibles obtenus en vue de leur certification pour une utilisation en contexte industriel, commercial et résidentiel. Devant le potentiel éco-énergétique des bioproduits, la Coop fédérée voit une opportunité d'instaurer cette filière dans son organisation. Cela implique le développement de l'expertise nécessaire sur les modes de production des cultures énergétiques et sur les procédés de fabrication des biocombustibles. Ainsi, elle pourra réduire sa dépendance aux énergies fossiles et diminuer son empreinte écologique tout en saisissant une nouvelle opportunité de marché. D'autre part, La Coop fédérée est particulièrement bien positionnée pour occuper cette nouvelle niche de production et de connaissance de par son réseau d'entreprises et de clients. Elle est même en mesure d'intégrer l'ensemble des interventions dans cette filière. (Source : site Internet Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec)

En 2001-2012, 33 terrains de villégiature ont été attribué par tirage au sort dans la municipalité de Lamarche.

Le BB3 est un antioxydant naturel développé à partir de trois baies sauvages de la forêt boréale : le bleuet nain (Vaccinium angustifolium), l'airelle rouge (Vaccinium vitis-idaea) et la plaquebière (Rubus chamaemorus).

L'objectif principal de ce projet est de développer des voies de valorisation fines de résidus de l'industrie forestière en identifiant de nouveaux agents anticancéreux d'origine naturelle et en assurant une partie de leur développement biopharmaceutique. Les chercheurs s'intéressent ici aux écorces du mélèze laricin et de l'épinette noire puisque les extraits de ces écorces ont déjà démontré des résultats prometteurs dans le domaine du cancer. En effet, les travaux antérieurs ont permis de démontrer que ces extraits possédaient une activité anticancéreuse sélective. De plus, ces travaux ont également permis d'identifier le 19- hydroxyabiénol comme l'un des produits responsables de l'activité anticancéreuse sélective des écorces du mélèze laricin. Une partie du projet sera consacré à la mise au point d'une méthode de production du 19-hydroxyabiénol à partir des écorce du mélèze et à la préparation des analogues synthétiques de ce dernier afin d'en améliorer le comportement biopharmaceutique (meilleure activité, plus grande hydrosolubilité, etc). Également, une autre partie du présent projet vise à identifier le ou les composés responsables de l'activité anticancéreuse de l'épinette noire. Les chercherus croient être en mesure d'améliorer le comportement biopharmaceutique du 19-hydroxyabiénol en lui greffant une section sucre (augmentation du caractère hydrophile). En se basant sur les travaux antérieurs réalisés sur les triterpènes du bouleau blanc, il est raisonnable de croire que les analogues obtenus posséderont une activité anticancéreuse et une sélectivité plus grande que le 19-hydroxyabiénol. L'autre partie du projet devrait mener à l'identification du ou des composés responsables de l'activité anticancéreuse des extraits d'écorces d'épinette noire. En plus d'améliorer les connaissances sur la composition chimique des écorces de ces deux espèces, ce projet permettra de valoriser les résidus forestiers en les transformant en produits à haute valeur ajoutée. Ces nouveaux développements permettront éventuellement à l'industrie de générer des revenus supplémentaires et d'utiliser de manière optimale ses résidus.

Un des éléments qui est ressorti de l'expérience pilote de Forêt modèle du Lac-Saint-Jean sur le modèle de commercialisation collective des champignons forestiers en 2009 est la difficulté d'opérer sur le marché des champignons frais puisqu'il est très restreint pour les diverses espèces de champignons du Québec, particulièrement au Lac-Saint-Jean. Les espèces vedettes du marché frais (chanterelle, morille, pied-de-mouton et cèpe) sont peu abondantes dans la région ce qui limite l'accès à ce marché. De même, le marché des champignons séchés est en concurrence directe avec les champignons des pays asiatiques et de l'Europe de l'Est, ce qui fait baisser les prix. Une des façons d'inciter les gens à consommer des champignons est de leur servir des mets prêts à consommer. Les consommateurs goûteraient alors le produit et seraient incités à renouveler l'expérience ou même à en acheter des champignons frais ou du conditionné. Le créneau des champignons sauvages transformés semble peu occupé au Québec. Les nombreux avantages de tels produits au niveau de la période de disponibilité du produit, des espèces utilisables ou du faible coût d'entreposage rendent cette option plus qu'intéressante. Un produit de champignon « prêt à consommer » permettrait de compléter l'offre de produits avec les champignons frais et les champignons conditionnés. Une entreprise qui exploite des créneaux variés est aussi moins vulnérable aux soubresauts du marché ou à la variation de production naturelle que l'on retrouve dans nos forêts. L'objectif de la démarche est d'implanter un nouveau créneau de transformation des champignons. Plus précisément, ce projet vise à développer des produits transformés, des recettes standardisées, à base de champignons forestiers, qui seront utilisables par une entreprise de commercialisation.

Le centre récréotouristique La Grande Ourse offre une gamme variée de produits liés au domaine récréatif, sportif et au tourisme d'aventure avec comme produit d'appel principal les ballades et excursions en traîneau à chien.

Ce projet consistait à effectuer une consultation auprès des entreprises et des acteurs de l'innovation en agroalimentaire dans le but d'identifier des problématiques liées à l'innovation. Un forum s'est tenu le 6 mai 2011 à l'Université du Québec à Chicoutimi afin de travailler en ateliers sur des thématiques liées à l'innovation (financement, partenariat, etc.). Un plan d'action a été développé afin de consolider le système d'innovation associé au Créneau d'excellence AgroBoréal. Le projet visait donc l'élaboration de la programmation de recherche pour le créneau, l'identification les pré requis pour la mise en place éventuelle d'un fonds de recherche et la réalisation d'un plan d'action visant l'optimisation du système d'innovation en lien avec le créneau.

La pomme de terre (Solanum tuberosum) est sensible à plus de 40 ravageurs et maladies. Certains agents pathogènes, comme H. solani (tache argentée) ou S. subterranea (gale poudreuse), peuvent se retrouver dans le sol ou sur la semence. D'autres, comme le virus Y, sont distribués par la semence infectée ou transmis par diverses espèces de pucerons vecteurs pendant la saison de croissance. Leur identification hâtive est souvent difficile, voire impossible, car les seuils de détection des méthodes actuelles sont beaucoup trop élevés. L'hypothèse vérifiée dans ce projet est que le développement d'outils biomoléculaires permettra de détecter la présence des organismes pathogènes spécifiques lorsque des symptômes de maladies apparaissent. (souce : site Internet Agrinova)

La géomatique est de plus en plus utilisée pour gérer le développement des ressources des territoires forestiers. Elle permet de localiser rapidement des caractéristiques particulières du territoire et de ce fait, de définir les meilleurs potentiels de développement d'une multitude de ressources de la forêt. Les champignons forestiers constituent sans aucun doute le produit forestier non ligneux le plus recherché, et celui dont la cueillette est en plus forte croissance. Les nombreuses consultations touchant les champignons forestiers ont mis en évidence le besoin de doter les communautés d'outils de cartographie du potentiel de cueillette des champignons forestiers comestibles du Québec, afin de faciliter la mise en valeur de cette ressource. Les champignons forestiers sont fortement liés à un habitat particulier. En effet, ceux-ci sont en symbiose avec une espèce d'arbre spécifique et ils sont plus abondants dans un type écologique précis. Les données les plus précises, accessibles, et les moins dispendieuses pour identifier ces habitats sont les données écoforestières. En jumelant ces données avec la topographie, la tenure et le réseau routier, il est possible de localiser les meilleurs secteurs pour la cueillette. Un avantage d'utiliser ces données est qu'elles sont disponibles pour tout le Québec et qu'il est possible de les mettre à jour en fonction des opérations forestières ou autres. Le but du projet est de développer une extension ArcGIS utilisable partout au Québec permettant de cartographier les meilleurs potentiels des principaux champignons comestibles. Les objectifs spécifiques sont de :

• Réaliser une revue de littérature et définir les caractéristiques écologiques des champignons en lien avec les paramètres de la cartographie écosystémique, en utilisant les inventaires déjà réalisés par les partenaires;
• Analyser les couches d'information nécessaires pour déterminer les potentiels des champignons;
• Créer les requêtes pour les peuplements à fort, moyen et faible potentiel en fonction des régions écologiques et administratives;
• Modéliser les fonctionnalités et modules de l'extension;
• Implémenter l'extension;
• Produire un rapport sur l'extension montrant les détails de son utilisation.

Dans une optique d'intégrer du biocharbon dans des terreaux horticoles, des essais d'épandage ont été réalisés pour déterminer la dose optimale de biocharbon. Pour ce faire, différentes doses de biocharbon, en combinaison avec différentes doses d'engrais azoté, ont été mélangées à un terreau horticole afin d'évaluer l'effet sur la croissance d'une plante potagère. Différents types de biocharbons produits par Airex Énergie ont été caractérisés. De plus, une recherche documentaire a permis de documenter d'autres voies de valorisation du biocharbon (compostage, désodorisation). (source : site Internet Agrinova)

Grâce à ce projet, le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) souhaite mettre au point une approche et des outils qui pourront servir de modèle pour la mise en œuvre de l'aménagement écosystémique dans l'ensemble de la province. Les objectifs visés par le projet pilote sont de tester la faisabilité de l'approche d'aménagement écosystémique, de développer et tester des outils pour sa mise en oeuvre, de développer l'axe « acceptabilité sociale », de faire des recommandations aux autorités du Ministère quant à une stratégie d'aménagement écosystémique à déployer sur le territoire de la Réserve faunique des Laurentides (RFL) et, à terme, appliquer la dite stratégie sur le territoire de la RFL.

Le diagnostic énergétique régional sert de point d'ancrage pour la planification des actions à réaliser et dresse l'état de la situation de la consommation et de la production énergétiques de la région de façon à :

• identifier les facteurs qui influencent sa dépendance au pétrole,
• dégager les principaux enjeux énergétiques locaux,
• pointer les axes d'intervention prioritaires.

Ce document est un complément à la revue de littérature publiée auparavant, qui visait à documenter la problématique de l'envahissement des feuillus de lumière et de l'érable à épis suite aux perturbations naturelles et anthropiques dans la sapinière à bouleau jaune de Charlevoix et du Bas-Saguenay.