Répertoire de projets

La gestion intégrée des ressources (GIR) bénéficiera d'une place de choix au cœur des changements proposés par le projet de loi du nouveau régime forestier. L'intégration de ce concept dans la gestion du territoire sera bénéfique pour tous les intervenants du milieu forestier en favorisant la prise en compte égale de tous les usages. L'instauration d'un mécanisme de GIR permettrait entre autre de s'assurer de l'implication des différents groupes d'intérêt tout au long de l'élaboration des plans de développement du territoire. Ce type d'approche permettra le développement d'une vision commune de l'utilisation du territoire et favorisera le sentiment d'appartenance. Le contexte d'incertitude et d'insatisfaction entourant l'industrie forestière, en plus des modifications au régime forestier québécois, motive les acteurs du milieu à s'investir dans le développement du territoire. On parle maintenant de régionalisation des enjeux et de gestion locale du milieu forestier, concepts qui interpellent les intervenants du milieu forestier. La décentralisation de la gestion des ressources forestières ouvre la porte à certaines initiatives locales permettant de s'inscrire dans le concept de forêt de proximité proposé par le projet de loi. L'objectif visé par une telle gestion est de mettre en valeur l'ensemble des ressources forestières sur un territoire d'application en vue d'engendrer de l'activité socio-économique supplémentaire et durable pour les collectivités locales et régionales qui dépendent de ces ressources. Le Groupe des Partenaires pour le Développement Forestier Durable (PDFD) des communautés de Charlevoix et du Bas-Saguenay travaille déjà depuis plusieurs années à instaurer une culture de gestion intégrée des ressources à l'échelle du territoire et raffine constamment son approche. Le Groupe des PDFD est d'ailleurs né d'un partenariat entre cinq organismes qui souhaitaient travailler différemment l'harmonisation des usages et le dialogue entre les différents intervenants sur le territoire forestier. Cette association entre les groupes fauniques (Association des Gestionnaires de territoire faunique Charlevoix-Bas-Saguenay (AGTF)), l'industrie (Produits Forestiers Saguenay (PFS)), le Centre Local de Développement de la MRC de Charlevoix-Est, le Comité de Développement Économique de Petit-Saguenay et la Coop Quatre Temps a stimulé la dynamique régionale de concertation du Bas-Saguenay et de Charlevoix. Cette façon de faire a ensuite évolué vers une approche intégrative de tous les autres intervenants associés au milieu forestier. À ce propos, le Groupe des PDFD a obtenu un laboratoire rural visant à développer un mode de gestion du territoire répondant aux problématiques locales en utilisant une approche de concertation gagnant-gagnant. Ce mode de gouvernance alternatif assure une prise en compte des intérêts de tous les intervenants en amont de la planification afin de résoudre, avec un bénéfice mutuel, un enjeu commun en suivant les phases d'un processus rationnel de résolution de problèmes.

Ce projet a permis la mise en place d'un nouvel attrait touristique. Cinq spectacles ont été produits pour la saison estivale 2009 qui ont attirés tout près de 5 500 spectateurs.

Ce projet a permis la mise en place d'un marché estival dans l'ancien gaz-bar de la rue St-Cyrille qui commercialise les champignons forestiers frais ainsi que des produits du terroir issus de la transformation agro-alimentaire. 

Ce rapport reprend l'ensemble des activités menées par les chercheurs du Consortium de recherche sur la forêt boréale commerciale dans le cadre d'un programme de participation régionale à la mise en valeur des forêts, financé par la Conférence régionale des élus du Saguenay-Lac-St-Jean (CRÉ). Plus spécifiquement, le projet de recherche confié au Consortium avait pour but de documenter scientifiquement les bases de l'aménagement écosystémique de la forêt d'épinette noire, écosystème de la pessière noire à mousse, présente sur le territoire de la CRÉ. À la demande de cette dernière, une réflexion sur la forêt du domaine de la sapinière à bouleau blanc a été ajoutée.Le rapport met en évidence l'impossibilité pour la science de définir à elle seule ce qu'est et ce que devrait être l'aménagement écosystémique. Par exemple, malgré les nombreuses certitudes scientifiques sur le fonctionnement de l'écosystème pessière noire à mousse, il n'est pas aisé de l'utiliser comme modèle afin de définir « un » cadre d'analyse simple, facilement reproductible et faisant l'unanimité. Cette difficulté est certes liée à un manque de connaissances sur certains points, mais elle est aussi inhérente à toute question concernant la « gestion » de la nature. S'il importe de savoir comment « bien » faire pour gérer aujourd'hui une forêt, les réponses scientifiques et les réflexions éthiques sont indispensables et indissociables l'une de l'autre. Il faut donc définir ce qui est un jugement de fait (les connaissances scientifiques d'aujourd'hui, y compris les incertitudes qui y sont liées) et ce qui est un jugement de valeurs sociales (qui relève de l'éthique et d'une réflexion philosophique). Les deux réflexions sont sous-jacentes à la gestion écosystémique et à l'aménagement durable des forêts.

Les Jardins Maria-Chapdelaine oeuvrent à la mise en place d'un atelier de formation et de transformation des produits du terroir dans le but de diversifier l'économie du territoire.

Forum organisé autour de la participation et tournée vers l'avenir d'une nouvelle foresterie.

Ce projet vise à initier les travaux devant mener à l'élaboration d'un système de gestion du réseau routier forestier s'inscrivant dans le cadre de la phase 3 du Plan directeur pour les chemins multiusages. Plus précisément, le projet vise à    

• Définir ce qu'est la gestion d'un réseau routier forestier (RRF);
• Effectuer une revue de la littérature technique et scientifique sur les différents modes de gestion de réseaux routiers forestiers et non forestiers existants;
• Identifier les intervenants et leurs rôles pour chacun des systèmes de gestion répertoriés à l'objectif précédent;
• Effectuer une analyse comparative des différents modes de gestion identifiés. L'analyse permettra de mettre en évidence les points en commun et les principales différences;
• Identifier les avantages et les inconvénients des systèmes de gestion répertoriés dans le contexte législatif du Québec. 

Ce projet a permis l'acquisition d'une machinerie adaptée pour la récolte des petits fruits. Des essais ont été effectués dans des champs de camerise.

Le nouveau régime forestier met en place des tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT) qui couvrent un territoire immense. Les sièges sont réservés selon les champs d'intérêt des utilisateurs du territoire, par contre aucun mécanisme de consultation n'est prévu pour s'assurer de la représentativité des délégués à la table locale de GIRT. La création de ces outils de consultation - interaction seront applicables dans tous les modèles opérationnels de GIRT, peu importe l'échelle du territoire sur lequel ils évoluent. Ce projet permettra d'obtenir une proposition concrète pour la mise en place d'un mécanisme efficace permettant d'informer et de prendre connaissance des intérêts des citoyens dans la planification de l'aménagement et du développement du territoire. De plus, des recommandations explicites sur des outils simples et conviviaux, qui permettront une diffusion et un échange de l'information, seront développées.

En novembre 2011, Produits forestiers Résolu a adhéré au prestigieux programme Climate Savers, le programme mondial de réduction des gaz à effet de serre parrainé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui est l'organisation de conservation la plus importante et la plus respectée du monde. En vertu du partenariat, Résolu a promis de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 65 % d'ici 2015 par rapport à leurs niveaux de 2000.Également en 2012, le comité du développement durable de la Société, composé de cadres supérieurs et d'experts de tous les groupes de l'organisation, a élaboré sa toute première stratégie de développement durable officielle. Cette stratégie mise sur la performance environnementale, sociale et économique pour maintenir et améliorer la position concurrentielle de Produits Forestiers Résolu. La stratégie de développement durable de Résolu comporte trois volets principaux :

• Renforcer nos compétences environnementales en prenant les mesures appropriées pour gérer notre empreinte environnementale de manière responsable;
• Positionner Résolu comme employeur concurrentiel en attirant et en conservant les employés grâce à des possibilités d'apprendre et de progresser rapidement dans une organisation dynamique et
• Établir de solides relations avec les communautés en reconnaissant que les entreprises économiquement viables et civiquement engagées contribuent à la prospérité régionale à long terme.

Grâce à cette stratégie, les émissions globales de gaz à effet de serre avaient diminué, en 2013, de 64,6 % depuis l'an 2000. Produits Forestiers Résolu poursuit ses efforts afin de réduire davantage ses émissions en améliorant ses procédés et son efficacité énergétique, et en réalisant des projets axés sur l'énergie verte. Les progrès accomplis jusqu'à maintenant témoignent de l'importance que tous les établissements de la Société accordent à l'amélioration de l'efficacité énergétique et au remplacement des combustibles fossiles par des sources d'énergie renouvelable telles que l'hydroélectricité et la biomasse carboneutre. En 2013, Résolu a généré 71 % de l'énergie qu'elle a consommée à partir de sources renouvelables. 

Depuis 1999, plusieurs projets d'inventaire par points d'observations ont été réalisés dans la sapinière à bouleau jaune de Charlevoix-Bas-Saguenay. Ce type d'inventaire permet de couvrir toute la superficie du territoire, cependant, il ne fournit pas de données mesurées quantitativement sur les peuplements. Il s'agit donc de mesures qualitatives évaluées selon les observations du technicien d'inventaire. Ce type de procédure peut soulever certaines inquiétudes sur la fiabilité de la méthode puisqu'aucune mesure quantitative n'est prise. C'est pourquoi il est essentiel de valider cette méthode. Présentement, plusieurs projets d'inventaire par points d'observations sont combinés avec des inventaires de type conventionnel sur le territoire de la sapinière à bouleau jaune. Il y a aussi des inventaires de suivis des traitements sylvicoles qui seront réalisés dans le futur. Ces inventaires pourront servir de comparatif afin de valider la méthode par points d'observations. Le présent document démontre la procédure pour valider la méthode par points d'observations. Lorsque cette procédure aura été appliquée, il sera possible d'évaluer si l'inventaire par points d'observations est fiable ou si elle doit être bonifiée. (source : rapport du projet)

À l'automne 2009, la Société a déposé un avis de projet au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) proposant l'aménagement d'une mini-centrale hydroélectrique au fil de l'eau située sur la rivière Ouiatchouan au Parc régional de Val-Jalbert. La centrale  a une capacité d'environ 16 mégawatts d'énergie produite. Le projet est constitué d'une centrale, ainsi que d'un barrage d'une largeur de 37,5 mètres situé à environ 100 mètres en amont de la chute Maligne. L'eau est captée à la tête de la chute Maligne. La centrale est érigée à proximité des meules de l'ancienne centrale de Val-Jalbert. (source : site Internet de la Société de l'énergie communautaire du Lac-Saint-Jean)

Ce projet porte sur des traitements d'éclaircie précommerciale adaptés aux peuplements de la sapinière à bouleau jaune de Charlevoix et du Bas-Saguenay. Les objectifs de ce projet sont d'appliquer de façon opérationnelle, le bon traitement au bon endroit, en tenant compte des attentes de tous les utilisateurs du milieu, d'élaborer une méthodologie complète permettant l'application de cette approche par multitraitement, des inventaires à la planification jusqu'à l'application sur le terrain et au suivi et de développer et valider la méthodologie par points d'observations avant le traitement d'éclaircie précommerciale. (source : rapport du projet)

Les principaux objectifs sur lesquels reposent les grandes orientation de développement et de mise en valeur des terres publiques intramunicipales sont :

• de favoriser des actions concrètes de développement durable sur le territoire de la MRC;
• de revitaliser les communautés locales par la création d'emplois durables;
• de maintenir les emplois existants près des lieux de résidence;
• de dynamiser les communautés locales par un plus grande implication et mobilisation de la population;
• d'optimiser le niveau d'occupation des teres publiques intramunicipales en fonction des pontentiels et dans le respect des droits consentis;
• de maxmiser le développement économique des secteurs agricole, forestier et récréotouristique;
• de favoriser une cohabitation harmonieuse entre les activités et les utilisateurs;
• de favoriser la biodiversité et la protection de l'environnement et les territoires d'intérêt (aires de conservation).

Selon le plan de communication du créneau, des outils de communication ont été créés afin de mobiliser davantage les entreprises et les organisations partenaires. On parle ici de la mise en ligne d'un site Internet et d'un dépliant d'information qui vulgarise le plan d'action du créneau et en fait la promotion, de la cartographie de la grappe industrielle comprenant un inventaire des entreprises rattachées au créneau et de la diffusion d'un bulletin trimestriel appelé Le Nordet. À cela s'ajoute la parution d'articles dans l'hebdomadaire régional, des entrevus dans les média et différentes présentations orales.