Répertoire de projets

Le colloque s'est tenu le 29 mars 2011. Différents conférenciers reconnus dans leur milieu se sont adressés aux entreprises et intervenants du créneau à propos de l'exportation et la distribution dans un contexte d'éloignement.

La crise qui sévit actuellement dans l'industrie forestière est directement liée aux problèmes planétaires que vit le grand secteur de l'industrie manufacturière en général. La forêt n'est pas l'industrie forestière, elle est un de ses intrants, une de ses composantes. Une grande partie des biens et services produits par la forêt alimente massivement l'industrie forestière, mais pas tous. Les ressources forestières ligneuses et non ligneuses, les ressources fauniques, les ressources naturelles et culturelles font toutes parties d'une seule et même famille : le milieu forestier. C'est pourquoi, il y a lieu de faire naître une industrie du milieu forestier. Ainsi, une mobilisation et une concertation doivent se concrétiser autour de cette réalité. En mettant à profit l'expertise collective des communautés locales et en l'utilisant dans la réalisation de l'ensemble des objectifs, la Forêt modèle du Lac-Saint-Jean souhaite créer de nouveaux modèles de mise en valeur des ressources et des emplois en forêt. À partir de cette prémisse de mettre en valeur les ressources de la forêt qui sont actuellement sous exploitées ou même non utilisées, une piste est rapidement sortie au niveau des ressources fauniques : les poissons non sportifs. Il est bien important de cibler ce créneau, car les espèces sportives sont déjà exploitées fortement dans bien des cas et la pêche sportive amène des retombées économiques bien plus importantes que la pêche commerciale. Cependant, la plupart des espèces non sportives sont de petite taille et présentent un potentiel de commercialisation très faible. Parmi les espèces non sportives, le meunier noir (catostomus commersonii) est celle présentant les caractéristiques les plus intéressantes. Premièrement, il est très prolifique et se reproduit en abondance. Les essais de retrait massif expérimentés au cours de 20 dernières années ont montré qu'il pouvait se reproduire abondamment IImême avec un fort prélèvement. Deuxièmement, il atteint une taille très intéressante pour la commercialisation en comparaison avec les autres espèces non sportives telles que le meunier rouge, l'ouitouche ou les autres espèces de cyprinidés. Finalement, la facilité de le capturer sélectivement (au printemps) lors de la fraye avec la possibilité de remettre à l'eau les espèces sportives est un atout très important pour l'acceptabilité sociale d'une telle pêche. La première étape de ce projet a été de faire réaliser une étude d'opportunité sur l'évaluation du potentiel de commercialisation du meunier noir. Suite à cette étude, un marché principal est priorisé : le marché nord-américain pour la consommation humaine. En effet, certains grossistes en poissons se sont montrés intéressés à voir notre produit et à le commercialiser. Pour ce qui est des autres marchés (farine animale, nourriture pour animaux domestiques, etc.), les prix sont encore plus bas, ce qui limite la possibilité de rentabiliser les opérations.

Avant l'implantation, des échantillons de sols seront envoyés pour analyse afin d'évaluer le taux de calcaire des sols et de choisir la parcelle idéale pour la réussite du projet. L'implantation se fera à deux moments différents, soit à l'automne et au printemps. Étant donné que du lupin semé à l'automne n'a encore jamais été testé au Québec, il y aura deux doses de semis afin de déterminer laquelle est préférable, considérant les pertes liées à l'hiver. Les deux doses seront 75 kg/ha et 95 kg/ha (minimum et maximum recommandés par le fournisseur). Pour le semis du printemps, la dose sera le minimum, soit 75 kg/ha. Des mesures de la survie à l'hiver seront effectuées au printemps, et ce, pour les parcelles semées à l'automne précédent. À la récolte, le rendement pour chacune des deux méthodes d'implantation sera évalué. (source : site Internet Agrinova)

Les engrais verts (EV) intercalaires figurent parmi les pratiques agroenvironnementales qui améliorent la qualité des sols et les rendements. Toutefois, peu de documentation existe sur les régies d'implantation et encore moins sur les mélanges d'EV à conseiller. Pour répondre à cette problématique, le Collège d'Alma et la Ferme porcine Marnie SENC proposaient de mesurer et d'identifier la régie optimale d'utilisation d'EV en production de mais-grains. Pour ce faire, trois régies d'implantation et trois types d'EV intercalaires ont été expérimentés. Le projet a permis de mesurer l'effet du semis (à la volée, au semoir avec incorporation et au semoir sans incorporation), ainsi que l'effet du type d'EV (graminée seule, mélange graminée-légumineuse et mélange graminée-légumineuse-crucifère). Les principaux paramètres d'analyse étaient : le pourcentage de recouvrement, la hauteur et le rendement des EV, les rendements du maïs (selon l'EV et l'implantation) ainsi que la teneur en azote du sol. Finalement, une analyse technico-économique des modèles proposés a été effectuée. (source : site Internet Agrinova)

La création d'un parc ilnu constitue un projet structurant pour la région, particulièrement pour la communauté ilnu de Mashteuiatsh, qui aura de nombreux impacts positifs. D'abord, il constituera un véritable pôle d'attraction pour la clientèle locale et régionale, mais surtout internationale. Aussi, il permettra de diversifier l'économie locale et potentiellement, de créer plusieurs emplois durables de qualité. Le développement d'un parc ilnu permettra de célébrer le patrimoine culturel et naturel de toute la région tout en lui permettant de se positionner comme une destination touristique de renommée internationale. Un parc national a un pouvoir d'attraction indéniable. Alors, imaginez le potentiel d'attraction d'un « parc national autochtone». Selon le programme régional ACCORD du gouvernement provincial, ce projet est LA cible régionale qui permettra d'attirer la clientèle internationale. Dans l'optique où la gestion de la Réserve aquatique projetée de la rivière Ashuapmushuan, et conséquemment du futur Parc Ilnu, sera déléguée au Conseil des Montagnais du Lac-Saint-Jean, ce parc permettra aux familles ilnuatsh de continuer à vivre sur le territoire. Les différents modèles de parcs nationaux et de parcs autochtones dans le monde devront être répertoriés afin d'évaluer le modèle de gestion à privilégier. De plus, il est primordial d'inclure les communautés forestières avoisinantes dans le processus afin de maximiser les retours pour toutes les communautés. Des consultations publiques avec la communauté de Mashteuiatsh devront être prévues. L'analyse de potentiel récréotouristique permettra d'offrir des circuits d'interprétation, des expéditions et séjours innovateurs en milieu forestier. Le modèle de Parc Ilnu sera présenté sous la forme d'un plan d'orientation.

L'école primaire du village désire développer un projet éducatif axé sur la nature, le plein air et le développement durable. La forêt d'enseignement se veut un lieu d'interprétation et d'expérimentation accessible et sécuritaire. On y retrouve un sentier multi-activité, un module d'hébertisme et de mise en forme, une zone d'interprétation et d'expérimentation, ainsi qu'un abri. 

Les trois territoires administratifs qui ceinturent le lac Saint-Jean se sont alliés pour créer un organisme dédié à la promotion des attraits touristiques du Lac-Saint-Jean. 

La Conférence régionale des élus du Saguenay-Lac-Saint-Jean est responsable de la mise sur pied de tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT). Ces tables s'avèrent être les assises de la gestion intégrée des ressources et du territoire dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Conformément à la Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier, chaque TLGIRT de la région est chargée d'assurer la concertation des intervenants sur le territoire d'influence qui lui est imparti. Chaque TLGIRT doit collaborer avec la Direction générale régionale (DGR) du ministère des Ressources naturelles (MRN) en vue de l'élaboration des plans d'aménagement forestiers intégrés tactiques (PAFIT) et opérationnels (PAFIO). Ce mandat doit être accompli en identifiant les enjeux propres  aux unités d'aménagement (UA) qui concernent la TLGIRT, et ainsi en dégager des objectifs de protection et mise en valeur locaux, mais aussi convenir de mesures d'harmonisation.Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les TLGIRT font également office de processus de participation du public dans le cadre de la (des) norme(s) de certification forestière s'appliquant sur son territoire. Chaque TLGIRT participe à l'élaboration et au maintien du (des) plan(s) d'aménagement forestier durable (PAFD) à l'intérieur des limites du (des) territoire(s) forestier(s) délimité(s) (TFD) concernant la TLGIRT. Les deux mandats de chacune des TLGIRT visent le même but, soit d'obtenir des intrants valides et représentatifs des intérêts ainsi que des préoccupations sur le territoire, et ce, afin d'orienter les choix qui composent l'aménagement forestier durable, tout en rencontrant les exigences de la norme de certification forestière en vigueur sur le territoire ainsi que les exigences règlementaires de participation du public. Les deux mandats s'effectueront au sein d'une même démarche visant l'identification des valeurs, des objectifs, des indicateurs et des cibles (VOIC) à atteindre sur chaque UA.

Ce projet vise à évaluer la possibilité d'exploiter les avantages de la nordicité pour développer la production de canneberge biologique sur sable. Il est issu de la volonté régionale de développer le fort potentiel en production de canneberges présent sur le territoire du Saguenay−Lac-Saint-Jean et de proposer de nouvelles méthodes de lutte aux mauvaises herbes efficaces en régie biologique.

L'événement s'est tenu en mai 2008 et visait à doter la municipalité d'un plan de diversification économique.

Ce projet a permis la création d'une identité visuelle et d'outils de promotion de la marque AgroBoréal.

Cette entreprise est spécialisée dans la commercialisation de champignons forestiers.

Rendez-vous des forestiers réunissant pas moins de 120 exposants qui y dévoilent leurs produits, équipements, technologies et services les plus innovateurs de l'industrie forestière. Divers conférences et ateliers ont permis aux entrepreneurs forestiers de la région de s'outiller davantage pour faire face aux nombreux défis de l'avenir.

La gestion d'un projet de forêt communautaire est très complexe et touche à de nombreux paramètres. Elle amène beaucoup d'incertitudes au plan financier car ces projets engendrent d'importantes responsabilités pour les communautés. En effet, la prise en main de la gestion de la forêt implique des droits et des revenus, mais aussi des responsabilités et des dépenses. Il devient alors essentiel pour les communautés (élus, gestionnaires, aménagiste, etc.) de se doter d'outils spécialisés permettant d'évaluer le plus justement possible la viabilité financière de la mise en valeur de toutes les ressources du territoire et d'apprécier les retombées socioéconomiques d'un projet de foresterie communautaire ou de forêt de proximité, dans le contexte québécois. L'objectif de l'outil est donc, par l'entremise d'une interface simple et accessible, d'accompagner le promoteur (délégataire) de projet de foresterie communautaire dans le montage de son plan d'affaires afin de déterminer, sur un horizon de 5 ans, la viabilité financière du projet. L'outil permet également d'évaluer, à l'aide d'indicateurs reconnus, les retombées économiques envisageables des activités d'aménagement et de transformation du bois dans le cadre du projet.

Le groupe du professeur Guy Dumas du département de génie mécanique de l'Université Laval développe actuellement la technologie de l'hydrolienne à ailes oscillantes. Une hydrolienne est une turbine sous-marine analogue à une éolienne fonctionnant avec le courant des rivières et marées. La turbine HAO (Hydrolienne à Ailes Oscillantes) a la particularité d'harnacher l'énergie des courants d'eau en utilisant des ailes effectuant un mouvement d'oscillation plutôt que des pales rotatives comme celles des éoliennes. Le groupe du professeur Dumas a démontré, lors d'une campagne d'essais en 2009, que cette technologie à ailes oscillantes atteint des performances compétitives avec les autres types de turbine utilisant des pales rotatives. Le projet de développement actuel comprend le développement de la deuxième génération de l'hydrolienne à ailes oscillantes. Son objectif principal est de transférer et de rendre opérationnel sur le plan commercial les résultats de travaux de recherche menés depuis 2004 à l'Université Laval sur la technologie HAO. (source : site Internet de l'Hydrolienne à Ailes Oscillantes)